Depuis cet été, des milliers de Français propriétaires d’appartements ou d’une maison pourraient être impactés par une nouvelle réforme visant le classement énergétique de leur bien. Nous estimons que cette réforme va impacter 40% des foyers. À la suite du changement du mode de calcul, la note énergétique des logements pourrait s’en retrouver affaiblit.
Pour information, le classement énergétique est symbolisé sur des étiquettes par des lettres A à G, classées du moins au plus énergivore.
Auparavant c’était la consommation de gaz ou d’électricité qui était prise en compte pour définir les différentes catégories. Désormais, c’est l’isolation du bâtiment et le mode de chauffage qui seront pris en compte dans le classement. Prenons exemple des logements bien isolés mais chauffés au gaz ou au fioul ; ceux-ci risquent de basculer des lettres A, B, C, D aux lettres E, F, G les plus énergivores seront pour leur part au fil des années interdites à la location. Or le nouveau mode de calcul pourrait permettre aux logements mal isolés, appelés passoires thermiques laissant l’air s’infiltrer et consommant énormément d’énergie de passer au vert.
Le Président de la fédération nationale de l’immobilier Jean-Marc TORROLLION, alerte le gouvernement pour accompagner les propriétaires dans leurs démarches afin d’obtenir des aides à la rénovation énergétique. Il est impératif de réaliser un nouveau diagnostic de performance énergétique dans les mois ou les semaines qui suivent si vous comptez louer ou vendre votre logement.
Pour cela, il semble primordial de réaliser des travaux d’isolation thermique et de rénovation énergétique tel que le calorifugeage, l’isolation des points singuliers ou l’isolation thermique extérieure afin d’anticiper les futurs changements de note énergétique.